lundi 31 octobre 2011

Laswell et son modèle de communication !





Encore une fois, parmi les nombreux auteurs que nous avons étudiés dans le cadre de notre cours CMN 3509, nous avons choisi d’élaborer, cette fois, sur les théories faites par Harold Laswell.


Harold Laswell était un chercheur américain qui avait comme objectif de « chercher expressément une méthode susceptible de remplacer l'intuition individuelle dans le domaine de l'analyse des communications. »1. Contemporain dans son approche de la communication, Laswell est « sorti » du modèle linéaire apporté par Shannon et Wearve pour aller dans un optique plus actif. S’inspirant plus particulièrement des sciences humaines et des moyens de communication de masse, Laswell a créé son nouveau modèle dans cette inspiration.



Avant-gardiste dans le domaine de la communication de masse, Laswell a su se détacher de la renaissance et des idées de l’époque. En effet, les idées de l’époque étaient beaucoup plus dirigées vers la reprise de toutes les notions de sociabilité, plus rationnelle et critique. Donc, d’une certaine manière, les recherches de la Renaissance n’étaient pas au cœur de la société. Laswell, comparé aux autres chercheurs, a tenté de décrire le phénomène de la communication de masse, non seulement par des faits réels et concrets, mais en se posant des questions pour encore pousser plus loin les recherches.



La première question qu’il se posa lorsqu’il lu le modèle de Shannon et Weaver qui est :








« À qui ? » se destine le message émit par l’émetteur.


Toujours à cette époque, il y a eu une grande évolution au niveau des médias. En effet, à cette époque, la presse écrite a fait une grande avancée et, au même moment, la langue écrite évolua beaucoup en fonction de la société de l’époque. La population avait dès lors, une plus grande facilité à comprendre ce qui se passait dans le monde. Les messages qui étaient émis à cette époque étaient destinés à une plus grande quantité de personnes, tant une personne de la classe moyenne qu’une autre de la classe supérieure pouvait profiter de la meilleure information qu’il soit.


La seconde question qu’il se posa fut :« Qui dit quoi? ». Cette question est directement liée au message mentionné dans le schéma de Shannon et Weaver. Mais cette fois, Laswell a approfondi le message. Il se demanda ce que pouvait spécifiquement contenir ce message. Pour réussir à bien analyser le message il se créa une méthodologie pour mieux analyser le contenu du message. Dans cette méthodologie il y a mis de l’avant deux sous-aspects : l’aspect quantitatif et l’aspect qualitatif.



La troisième question qu’il se posa fut : « Avec quel effet ? ». Quels vont être ou quels sont les effets du message sur la masse. Encore une fois, à chaque époque, les médiums de communication évoluent et se modifient. Par conséquent, les effets que ces messages vont créer sur la population sont importants.

Dans cette étude de la communication élaborée par Laswell, le chercheur doit dépasser la simple idée de la problématique de communication comme Shannon et Weaver l’on fait, mais il doit également approfondir les raisons de cette communication et leurs effets.


Malheureusement, chaque modèle de communication à ces failles. L’approche faite par Laswell est, selon nous, trop simple. Il a, selon nous, réussi à apporter un nouveau regard avec ses nombreuses questions, mais a oublié quelques aspects importants de la société.



Qui, dit quoi, à qui, avec quels effets par quel canal? Voilà un modèle facile à démontre et qui est applicable dans les situations de tous les jours. Les exemples pour expliquer le modèle de Lasswel sont multiples. Prenons par exemple la saga de Jeff Fillion en 2005 à la radio très populaire CHOI FM de la ville de Québec. L'agent (le qui?) c'est Jean-François Fillion, un morning man très populaire grâce à son style de radio poubelle. Il est important de noté qu'au moment de cette saga, cet animateur avait une popularité et une influence très forte sur les auditeurs. On pourrait presque le qualifier de leader d'opinion ce qui rend l'agent encore plus puissant. Le message (dit quoi?) était tout simplement un message haineux envers une animatrice de télévision nommée Sophie Chiasson. Il avait fait des remarques sexistes et haineuses qui ont été condamnées par un juge. Les propos étaient dirigés à la personne en question et aussi afin de faire augmenter les cotes d'écoute de la station de radio. Le récepteur (À qui?) est alors très large puisqu'il s'agit de la population de Québec auditeur de cette station de radio. Les effets ont été complètement dévastateurs (quels effets?). La personne concernée n'a pas eut le choix de poursuivre pour diffamation et dommage l'animateur radiophonique. Finalement le moyen (canal), c'est l'onde radiophonique c'est à dire la radiodiffusion. Compte tenu de la popularité de cette radio, le canal était possiblement un des meilleurs à sa disposition.




Comme on peut le constater, ce modèle de Laswell est transférable sur tout les messages et les formes de communication observables. Il est impossible de ne pas communiquer alors même quelqu'un qui hausse les épaules en guise de réponse utilise également ce modèle. Prenons un autre exemple un peu plus ancien c'est à dire le régime de terreur de Hitler à l'époque de l'Allemagne Nazi. L'émetteur est Hitler et son mouvement qui avait même engager les meilleurs spécialistes afin de diffuser son messages efficacement. Son message était également haineux et expliquait les raisons pourquoi la race juive devait être éliminer. Le public cible était le peuple allemand pas encore converti au nazisme. Les effets sont partout dans les livres d'histoire. Il a réussit à réunir plusieurs personnes à ses côtés pour éliminer des millions de personnes innocentes. Il existe plusieurs moyens, le discours classique (Hitler était un très grand orateur), la publicité papier, les affiches, le journal, la radio, les films allemands, la radio etc. Encore une fois, voilà un autre situation, un peu plus vieille cette fois qui illustre à merveille la système de communication de Laswell.




Nous avons vu en classe différentes autre situations qui sont aussi applicables à ce modèle. L'expérience avec le petit Albert de John Watson ainsi que l'expérience de Milgram avec le jeu de la mort qui a été reprise en France il y a quelques années.




En somme, le modèle est partout tout comme la communication. Ce modèle est toujours actuel et fonctionne encore très bien s'il est bien utilisé, mais comme nous l'avons précisé un peu plus haut, il y a malheureusement quelques failles.




Par France St-Laurent et Marc Pelletier




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3 commentaires:

  1. Références:

    Note de cours du Docteur Eliana (Théorie des communications automne 2011)

    http://en.wikipedia.org/wiki/Harold_Lasswell Consulté en ligne le 26 octobre 2011

    Auteur inconnu, Communication Models, 2006 http://communicationtheory.org/lasswells-model/ Consulté en ligne le 28 octobre 2011

    Watzlawick, P., Beavin, J., and Jackson, D. Pragmatics of Human Communication. New York: Norton, 1967

    Auteur inconnu, 1999 http://www.shkaminski.com/Classes/Handouts/Communication%20Models.htm Consulté en ligne le 30 octobre 2011

    Harold Lasswell (1948). "The Structure and Function of Communication in Society." In Lyman Bryson (ed.), The Communication of Ideas. Harper and Row.

    Carl Hovland, et al. (1949). Experiments in Mass Communication.Princeton University Press.

    Lee, Dick, (1993). Developping Effective Communication http://extension.missouri.edu/p/CM109 Consulté en ligne le 27 octobre 2011

    Claude F. Shannon and Warren Weaver, The Mathematical Theory of Communication, (Urbana, Ill.: The University of Illinois Press, 1964) page. 7.

    Auteur inconnu, 2003, http://cscs.umich.edu/~crshalizi/notabene/popper.html Consulté en ligne 24 septembre 2011

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  2. Merci beaucoup pour les informations

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